Partout dans le monde, un nombre record de personnes passent d’une vie de pauvreté à une vie d’abondance grâce à l’éducation et à la technologie numérique. Pour améliorer les résultats scolaires des étudiants et s’assurer que leurs besoins sont satisfaits, nous avons besoin de données fiables. Il est très important que les données de base parviennent à l’administration supérieure le plus rapidement possible. Les systèmes d’information multi-écoles pour les étudiants, tel que MAPO sont des outils qui répondent à ce besoin. Dans cet article, nous examinons certains des pays qui seraient le mieux aidés dans la mise en œuvre d’un système national de gestion des écoles ou d’un système d’information des élèves (Student Information System, SIS).

Zimbabwe

Au Zimbabwe, l’éducation relève de la compétence de deux ministères. Le ministère de l’enseignement primaire et secondaire d’une part et d’autre part le ministère de l’enseignement supérieur et tertiaire, de la science et du développement technologique. Le système éducatif comprend 13 années d’enseignement primaire et secondaire et s’étend de janvier à décembre de chaque année.

En 1980, Robert Mugabe a fait de l’éducation un droit humain fondamental. Il a modifié la constitution pour inclure l’enseignement primaire et secondaire (public) comme étant gratuit et obligatoire pour les citoyens du Zimbabwe. L’un des objectifs du Millénaire pour le développement du Zimbabwe était de parvenir à l’éducation universelle pour tous ses élèves ; toutefois, cet objectif n’a pas été atteint en 2015 en raison d’une crise de santé publique, d’un ralentissement économique dans la région et de l’incapacité de l’État à assumer les coûts liés à l’enseignement secondaire. Le gouvernement du Zimbabwe travaille actuellement à la réalisation d’un objectif plus durable, à savoir offrir une éducation universelle et gratuite à tous ses élèves d’ici 2030. Sur le plan positif, le Zimbabwe a le taux d’alphabétisation des adultes le plus élevé d’Afrique (92 % en 2010).

Pakistan

Au Pakistan, l’éducation est supervisée par le ministère fédéral de l’éducation et les gouvernements provinciaux. Tandis que le gouvernement fédéral aide principalement à l’accréditation, à l’élaboration des programmes d’études et au financement de la recherche et du développement. L’article 25-A de la Constitution pakistanaise oblige l’État à fournir une éducation gratuite et obligatoire aux enfants du groupe d’âge de 5 à 16 ans.

Le système éducatif est divisé en six niveaux : préscolaire (pour les enfants de 3 à 5 ans), primaire (de la première à la cinquième année), secondaire (de la sixième à la huitième année), secondaire (neuvième et dixième année – Secondary School Certificate ou SSC), enseignement intermédiaire (onzième et douzième année – Higher Secondary School Certificate ou HSSC), et programmes universitaires menant à des diplômes de premier et deuxième cycles.

Le taux d’alphabétisation au Pakistan va de 87 % à Islamabad à 20 % dans le district de Kohlu. Un autre point à noter est que l’anglais se répand rapidement au Pakistan, avec plus de 92 millions de Pakistanais (près de 49% de la population) maîtrisant la langue anglaise. Ce qui fait du Pakistan l’une des premières nations anglophones du monde. Le Pakistan produit ~445.000 diplômés universitaires et ~10.000 diplômés en informatique par an. Malgré les statistiques ci-dessus, le Pakistan a l’un des taux d’alphabétisation les plus bas au monde et une très grande population non scolarisée (5,1 millions d’enfants). Il s’agit du deuxième pays au monde après le Nigeria.

Ghana

L’éducation est un objectif politique important au Ghana. Mais l’ampleur de la tâche, les difficultés économiques et les instabilités politiques ont ralenti les tentatives de réforme. La loi sur l’éducation de 1987 et la Constitution de 1992 ont donné un nouvel élan aux politiques éducatives du pays. Le ministère de l’éducation s’occupe de la mise en œuvre des politiques éducatives, en coopération avec les autorités locales. Accroître la priorité de l’enseignement professionnel et de la formation aux TIC (technologies de l’information et de la communication) sont des objectifs clairs du ministère.

Au Ghana, l’éducation est divisée en trois étapes :
1) L’éducation de base (jardin d’enfants, école primaire, école secondaire inférieure),
2) L’éducation secondaire (école secondaire supérieure, enseignement technique et professionnel),
3) L’éducation tertiaire (universités, écoles polytechniques et collèges).
Conformément à la loi, l’enseignement est obligatoire entre 4 et 15 ans (enseignement de base). La langue d’enseignement dans les écoles est principalement l’anglais. L’année scolaire au Ghana se déroule généralement d’août à mai. En 2010, le taux d’alphabétisation au Ghana était de 72 %. En avril 2015, 90 % des enfants ghanéens étaient scolarisés, devant des pays comme le Pakistan (72 %) et le Nigeria (64 %).

Ouganda

Le gouvernement ougandais, dans le cadre du programme UPE, reconnaît l’éducation comme un droit humain fondamental et continue à s’efforcer de fournir une éducation primaire gratuite à tous les enfants du pays. Malheureusement, ces efforts sont entravés par des problèmes de formation des enseignants, de financement et d’installations inadéquates. Il existe également une différence significative entre les taux d’inscription dans les écoles primaires et secondaires. Seul un élève du primaire sur dix va dans l’enseignement secondaire.

Le système éducatif ougandais compte 7 ans d’enseignement primaire, 6 ans d’enseignement secondaire (4 ans de premier cycle et 2 ans de deuxième cycle) et 3 (premier cycle) à 5 ans (deuxième cycle) d’enseignement supérieur.

Tanzanie

Le gouvernement tanzanien a toujours souligné l’importance de l’éducation dès son indépendance en 1961. Cet effort est axé sur la politique “Education for Self-Reliance”. Le programme d’études est standardisé par niveau et sert ensuite de base aux examens nationaux. Pour diverses raisons, les enfants ne reçoivent pas l’éducation dont ils ont besoin, notamment la nécessité d’aider les familles à travailler, la mauvaise accessibilité aux écoles et la médiocrité des infrastructures.

Le système scolaire tanzanien s’adresse aux riches. En outre, moins de 30 % des élèves atteignent l’enseignement secondaire. La barrière linguistique entre l’enseignement primaire et secondaire est le principal problème. La langue d’enseignement pour l’école primaire est le kiswahili. Mais la langue de l’école secondaire est l’anglais. En Tanzanie, l’éducation est promue par les écoles des secteurs public et privé. L’éducation commence par l’enseignement pré-primaire, suivi de l’enseignement primaire (six ans), de l’enseignement secondaire ordinaire (année 1 à 4), de l’enseignement secondaire avancé (année 5 et 6), puis de l’enseignement de niveau universitaire (programmes de Licence et Master).

Conclusion

Comme vous pouvez le constater dans les paragraphes ci-dessus, de nombreux pays ont un énorme potentiel de croissance. La mise en place d’un système de gestion scolaire à l’échelle nationale permettrait aux écoles de ces pays d’atteindre le niveau de prospérité au dessus. Pour les entreprises qui travaillent dans domaine des ERP d’éducation il s’agit également d’une opportunité inexploitée car le marché des pays développés est saturé par la concurrence.

Qu’est-ce que vous pensez de cet article ? N’hésitez pas à nous laisser un petit commentaire, nous nous ferons un plaisir de vous lire.

ACHETER DES UE